Dans l’univers exigeant du mannequinat, les modèles slaves occupent une place de choix. Leur chevelure blonde, leur teint clair, leurs yeux souvent lumineux et leurs traits délicats en font des visages caméléons, recherchés pour leur adaptabilité.
Il y a près de dix ans, Nastya Bezrukova était surnommée « la plus belle fille du monde ». Aujourd’hui, elle s’est métamorphosée en une jeune femme accomplie.
Dès son plus jeune âge, Nastya a pratiqué la gymnastique rythmique et la danse en groupe. Sa notoriété a explosé alors qu’elle n’avait que huit ans. Déjà à six ans, elle posait devant les objectifs, sacrifiant parfois ses entraînements et ses cours pour répondre aux exigences de sa jeune carrière. Cette rigueur précoce a sans doute forgé son caractère.
En 2012, elle intègre une agence de mannequins et participe à un shooting remarquable. Très vite, son visage attire l’attention de grandes marques, de maisons de couture et d’agents influents. Nastya redouble alors d’efforts.
Elle fait la couverture de Vogue, pose pour Armani et s’illustre dans Harper’s Bazaar — autant de collaborations qui propulsent sa notoriété à l’international. Quelques années plus tard, elle ajoute une corde à son arc : le cinéma.
Facilement reconnaissable à l’écran, Nastya brille dans des œuvres telles que La Voie lactée, Insomnia ou encore After You, des rôles qui marquent par leur sensibilité et leur justesse.
Aujourd’hui, Anastasia mène une vie étonnamment équilibrée : elle fréquente l’école, poursuit la gymnastique et la danse, continue à poser pour des marques et tisse des liens avec des jeunes de son âge. Une vie presque ordinaire, malgré l’extraordinaire.
Ses parents, lucides et bienveillants, la soutiennent sans jamais entraver sa liberté. Ils la laissent suivre le chemin qu’elle souhaite, qu’il soit artistique, académique ou personnel.
Et tout porte à croire que Nastya poursuivra son ascension : les propositions des agences ne cessent d’affluer, confirmant le rayonnement intact de cette étoile discrète mais résolue.