L’étonnante histoire de la transformation d’Anna Nicole Smith, autrefois surnommée la « simplette », en l’épouse d’un magnat de 90 ans, James Howard Marshall II, fait écho à la célèbre peinture de Vassili Pukirev, « Mariage inégal ». Loin de la désolation représentée dans le tableau, leur union était imprégnée d’anticipation et de triomphe. Née Vicky Lynn Hogan dans une famille modeste, elle rêvait depuis son enfance de devenir la prochaine Marilyn Monroe et de trouver un partenaire fortuné.
Après des débuts difficiles, Vicky, devenue Anna Nicole Smith, croise le chemin du magnat du pétrole James Howard Marshall II, âgé de 86 ans. Marshall, auparavant lié à une autre strip-teaseuse, tombe sous le charme d’Anna Nicole et lui offre son soutien financier. Transformée physiquement et socialement grâce à cette opportunité, elle accède à la notoriété, figurant en 1992 en couverture de Playboy et devenant le visage de Guess.
La relation entre le milliardaire et la jeune femme était amicale, malgré la différence d’âge, et culmina en un mariage royal en 1994, alors qu’Anna Nicole avait 26 ans et Marshall 89. Cette union fut cependant éphémère, Marshall décédant 14 mois plus tard. Le testament ne mentionnait pas Anna Nicole, déclenchant une bataille juridique avec le fils du magnat. Malgré des années de procédures, elle devint l’unique héritière d’une fortune estimée à 3 milliards de dollars après le décès du seul héritier légitime.
Anna Nicole, reconnaissante envers Marshall pour l’avoir tirée de la pauvreté, poursuivit sa vie tumultueuse après sa mort. Actrice de cinéma, mère d’une fille avec le photographe Larry Birkhead, et épouse ultérieure de l’avocat Howard Stern qui l’aida dans la bataille pour l’héritage. Cependant, sa vie fut émaillée de tragédies, notamment la perte de son fils aîné et son propre décès prématuré à l’âge de 39 ans des suites de complications liées à une pneumonie. Sa fortune revint à son troisième mari. La vie d’Anna Nicole Smith reste une saga captivante, oscillant entre la gratitude, la célébrité, les batailles légales et les tragédies personnelles.
