Une mère porteuse découvre que l’un des jumeaux est biologiquement le sien : la bataille juridique qui nous a bouleversés !

Dans un enchaînement d’événements aussi bouleversant qu’imprévisible, la vie de Jessica Allen, mère californienne, a pris un tournant inattendu après sa décision de devenir mère porteuse pour un autre couple. Déjà maman de deux enfants avec son mari Wardell Jasper, Jessica s’était engagée dans cette démarche altruiste pour aider un couple à réaliser leur rêve de parentalité. L’implantation de l’embryon s’étant bien déroulée, une échographie révéla qu’elle attendait des jumeaux, entraînant une révision du contrat et de la rémunération. Mais la naissance, en décembre 2016, allait révéler bien plus qu’une simple réussite médicale — elle dévoilerait un mystère biologique aussi rare que déroutant.

Un mois seulement après l’accouchement, Jessica apprit avec stupéfaction qu’un seul des deux nourrissons était génétiquement lié au couple commanditaire. L’autre, contre toute attente, était son propre fils biologique, conçu naturellement avec son mari pendant le processus de gestation pour autrui. Ce phénomène rarissime, appelé superfétation, signifie que les deux bébés n’étaient pas de vrais jumeaux : chacun avait un ADN unique, issu de deux conceptions différentes et de deux couples distincts. Ce qui avait commencé comme une simple mission de solidarité devint alors un casse-tête juridique et émotionnel.

Bien que son contrat de gestation lui garantissait une heure auprès des bébés après l’accouchement, Jessica ne put créer de lien qu’à travers une photo. Dès le début, elle remarqua que les nouveau-nés ne se ressemblaient pas — une intuition confirmée plus tard par la biologie. Cette découverte enclencha un combat juridique, où Jessica dut se battre pour récupérer la garde de son propre fils. Elle parvint à un accord en février 2017, en remboursant une partie de la compensation au couple d’intention afin d’obtenir la garde légale de son enfant.

La réunion avec son fils, qu’elle et son mari ont prénommé Malachi, fut un moment profondément émouvant. Jessica raconta l’immense joie qu’elle ressentit en tenant enfin son bébé dans ses bras. Entouré de ses frères aînés, Malachi s’épanouit rapidement, atteignant les étapes clés de son développement dans un foyer aimant. Bien que cette situation ait été imprévue, le couple accueillit ce “cadeau surprise” avec gratitude et amour.

Avec du recul, Jessica affirme ne rien regretter de son expérience de mère porteuse, malgré les épreuves. Elle espère que son histoire pourra servir d’avertissement à d’autres femmes envisageant la gestation pour autrui, en soulignant la complexité potentielle et les conséquences durables de ce type d’engagement. Son parcours met en lumière les zones grises du monde de la GPA — un univers où la biologie, le droit et l’émotion s’entrelacent parfois de façon déconcertante.

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